La reprise du marché immobilier en chiffres

Le marché de l’ancien repart : en chiffres (selon le baromètre LPI-iad), on retient une augmentation de 0.7 % sur le prix de vente des logements anciens sur un an (alors qu’il y a un an, ces prix étaient en recul de 4.6 %), en glissement annuel. Les appartements comme les maisons sont concernés, toujours dans un contexte très tendu où l’offre est nettement inférieure à la demande. Dans le parc résidentiel neuf, on note également une augmentation, pour les maisons individuelles et les appartements en copropriété, grâce en partie à une légère amélioration des offres bancaires : + 0.6 %. Dans 63 % des communes en province, on retient surtout la hausse des prix des logements anciens. Cette augmentation atteint les 5.4 % dans plus de la moitié des communes de plus de 40.000 habitants, mais aussi dans plusieurs villes de plus de 100.000 habitants. À noter toutefois une baisse des prix des maisons individuelles dans quelques métropoles : Nantes, Rennes, Bordeaux et Lyon sont concernés. On s’aperçoit aussi que les centres-villes accusent une décote de leurs prix de vente, alors que les périphéries gagnent quelques pour cent. C’est le cas à Marseille, Strasbourg, Brest et Grenoble, où les acquéreurs privilégient la sécurité des périphéries des villes à l’hypercentre.